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METACULT – Kulturtransfer in Architektur und Stadtplanung. Straßburg 1830–1940

Das Stadtbild Straßburgs, seit Jahrhunderten einer der bedeutendsten Schauplätze des deutsch-französischen Kulturtransfers, ist das Ergebnis wechselseitiger transnationaler Einflüsse, die sich in Städtebau und Architektur gleichermaßen manifestieren. In dem für das Forschungsprojekt abgesteckten Zeitrahmen vollzieht sich die Entwicklung Straßburgs zu einer modernen Industriestadt, während sich durch den viermaligen Wechsel der Grenzen der Austausch zwischen den beiden Nationen intensiviert. Die Untersuchung soll zeigen, in welchem Maße Stadtplanung und Bautätigkeit als Ergebnis eines kulturellen, personellen und materiellen Austauschs zwischen Frankreich und Deutschland zu betrachten ist, zu dem als drittes Element eine eigenständige elsässische Kultur tritt. Dabei bleibt zu überprüfen, ob die bisher angesetzte Trennung zwischen Altstadt, der nach 1871 geplanten Stadterweiterung – der sogenannten deutschen »Neustadt« – und den Siedlungen der Zwischenkriegszeit den Blick auf eine Realität verstellt, in der sich Einflüsse von beiden Seiten des Rheins über alle politischen Umbrüche hinweg miteinander verbunden haben. 

Im Rahmen des Projekts kooperiert das KIT Fachgebiet Baugeschichte mit der École Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg (ENSA) der Université de Strasbourg, der Johannes Gutenberg Universität Mainz sowie der  Fachhochschule Mainz. Das Team aus Architekten, Historikern und Kunsthistorikern aus beiden Ländern bringt breite Kenntnisse und Erfahrungen im Umgang mit deutschen, französischen, nationalen wie lokalen Quellen mit. In den geplanten Fallstudien sollen die unterschiedlichsten Methoden der Geschichtsforschung, der Kunstgeschichte und der Bauforschung unter dem Primat der »histoire croisée« zusammengeführt werden, um sich dem Phänomen des kulturellen Transfers in Städtebau und Architektur zu nähern. Dabei wurden bewusst nicht die repräsentativen Staatsaufträge, sondern Zweckbauten von religiöser und sozialer Relevanz wie Wohnbau, Sakral- und Schulbau ausgewählt, die das Stadtbild wesentlich prägen und dennoch bisher kaum untersucht wurden. Deren Entwicklung und Struktur, ihre Architektursprache sowie die Biographien der verschiedenen am Bau Beteiligten (Architekten, Ingenieure, Baufirmen, Handwerker) und ihre Ausbildungswege sollen dabei zentrale Themen bildet.

L’objectif de ce projet est d’étudier la physionomie d’une ville comme le résultat d’influences trans-nationales, en appliquant à l’architecture et à l’urbanisme des idées développées par l’histoire croisée. Strasbourg, qui depuis des siècles est un lieu d’intersections des cultures française et allemande, nous est apparue, dans cette perspective, exemplaire. Choisissant le moment de développement de la ville industrielle, nous avons retenu une période s’étendant de 1830 à 1940 durant laquelle le changement de frontières, à trois reprises, a intensifié les échanges. L’hypothèse est que la traditionnelle partition de la ville entre « ville ancienne », « extension allemande » et lotissements périphériques de l’entre-deux-guerres cache une réalité où se sont fondus durablement des apports venus des deux côtés du Rhin. L’analyse vise à montrer dans quelle mesure son urbanisme et son architecture résultent de transferts matériels, humains et culturels entre l’Allemagne et la France, la culture alsacienne, indépendante, formant le troisième élément de l’amalgame qui l’a façonnée. 

Des études de cas aborderont des ensembles de différentes natures et échelles (habitat, lieux de culte et d’enseignement), ainsi que les acteurs impliqués dans la construction (commanditaires, architectes, entrepreneurs…). Les architectures choisies auront une portée utilitaire, sociale ou religieuse, d’une part parce qu’elles sont très présentes dans la ville et de l’autre parce qu’elles sont restées les moins étudiées. A travers ces analyses, nous expérimenterons des méthodes d’approches des phénomènes de transferts dans l’architecture et l’urbanisme. Souhaitant mêler les points de vue et démêler les rapports entre les chercheurs et leurs objets, l’équipe est constituée d’historiens et d’architectes des deux pays, ayant la connaissance de diverses villes et architectures, ainsi que l’expérience de mobiliser des sources tant allemandes que françaises, tant locales que nationales. Nous conjuguerons ainsi des regards croisés et combinerons des méthodes souvent utilisées pour traiter de ces objets, mais rarement associées: celles de l’histoire, de l’histoire de l’art et de l’archéologie du bâti.   

Ce projet a été retenu à l’issue de l’appel à projets franco-allemand en sciences humaines et sociales, édition 2012, ouvert conjointement par l’Agence nationale de la Recherche (ANR) et la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG). Débutant en mars 2013, il durera trois ans. Il est porté, en France, par des chercheurs de l’équipe Arche de l’Université de Strasbourg et AMUP de l’Ecole nationale d’architecture de Strasbourg ; en Allemagne par ceux de l’Institut für Kunst- und Baugeschichte de l’Institut de technologie de Karlsruhe (KIT), de l’Institut d’histoire de l’art de l’Université Johannes Gutenberg de Mayence et de la Fachhochschule de Mayence.  

Das binationale Forschungsprojekt »METACULT – Kulturtransfer in Architektur und Stadtplanung. Straßburg 1830–1940« wird gefördert durch das Gemeinschaftsprogramm Geistes- und Sozialwissenschaften der Agence Nationale de la Recherche (ANR) und der Deutschen Forschungsgemeinschaft (DFG). 

(Laufzeit 2013 bis 2016)

Team  

Hélène Antoni D.E. (KIT), apl. Prof. Dr. Wolfgang Brönner (Projektleitung Johannes Gutenberg Universität Mainz), Prof. Dr. Anne-Marie Châtelet (Projektleitung ENSA Strasbourg), Prof. Dr. Michaël Darin (ENSA Strasbourg), Dr. Hervé Doucet (Université de Strasbourg), Bettina Eichler B.A. (FH Mainz), Prof. Dipl.-Ing. Emil Hädler (Projektleitung FH Mainz), Dr. Shahram Hosseinabadi (ENSA Strasbourg), Dr. Isabelle Laboulais (Paris), Peter Liptau M.A. (KIT), Prof. Dr. Catherine Mauerer (Université de Strasbourg), Tobias Möllmer M.A. (Johannes Gutenberg Universität Mainz), Marie Pottecher (DRAC Alsace), Dr.-Ing. Wolfgang Voigt (DAM Frankfurt), Dr. Véronique Umbrecht (Université de Strasbourg), Dr.-Ing. Christiane Weber M.A. (Leopold-Franzens-Universität Innsbruck)